À nos amours
1990
Kent
À nos amours
Je viens de rencontrer Jacques Bastello à Paris. Il connait un certain succès avec son single « Envie de partir ». Il prépare d'autres chansons et aimerait que je lui écrive des textes. C'est la deuxième personne en peu de temps à me le demander. La première fut Enzo Enzo. Ça me fait énormément de bien de travailler pour d'autres. Jacques se propose aussi de me filer un coup de main pour mes musiques. On s'entend immédiatement. C'est le déclic d'une grande révolution : je quitte Lyon pour m'installer à Paris. Depuis 1977, je fais des allers et retours incessants entre les deux villes par esprit de décentralisation. Mais ma vie musicale lyonnaise est dans une impasse.
Avec Jacques Bastello, j'écris d'abord « Reste encore » qui sort en single en 1988. Confortés par cette première expérience ensemble, nous nous lançons dans mon prochain album. Je suis au plus bas de ma carrière. Mes disques ne sont plus en magasin, je n'ai pas de concerts, mais ma nouvelle vie est pleine d'entrain.
J'enregistre l'album aux studios ICP de Bruxelles. Arno, les Innocents, les Satellites, les Gangsters d'Amour, Claire Nebout et le futur De Palmas participent à ce disque.
À sa sortie, la chanson « J'aime un pays » est mon premier succès en solo.
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Crédits
Kent : voix, guitare
Jacques Bastello : guitares, claviers, choeurs
Jean Blaute : orgue Hammond, piano, accordéon
Gérald Gardinier : basse
Jello : guitares
Marc "Juby" Joubert : guitares
Mikael Sala : batterie
Arno : harmonica sur "Résurrection"
Les Gangsters d'Amour : choeurs sur "Ghetto Ghetto"
Les Innocents : choeurs sur "A nos amours"
Les Satellites : cuivres et choeurs sur "Tout est fun"
Claire Nebout : voix sur "Quel est ton nom"
Enregistré au studio ICP (Bruxelles)
Ingé son et mixage : Chris "Djum" Ramon
sauf "Reste encore" enregistré au studio +30
Ingé son et mixage : Dominique Blanc Francart
Production exécutive : Eric Clermontet pour Barclay
Coordination artistique : Hervé Paul Huguet
Réalisation : Janet Mankievicks
Artwork : Philippe Apeloig
(c) Photos: Charles Dolfy Michels assisté de Marion Pignet
(p) & (c) Barclay 1988-1990
Paroles : Kent Cokenstock
Musique : Kent Cokenstock/Jacques Bastello
J'aurais préféré une chanson d'amour
Sans un mot déplacé toute en détours
Baignée d'insouciance et sourire en fleur
Mais j'ai comme un haut-le-cœur
J'aime un pays qui a le PAF tout ramolli
Dans ce pays y'a des chanteurs pour l'Arménie
Mais y'a surtout un paquet de béni-oui-oui
Et quand ça chie on n'est pas beaucoup dans le maquis
J'aime un pays pour la liberté d'expression
À condition que ça puisse rapporter des ronds
Tout est permis de Jean-Marie à Khomeyni
Aussi tant pis pour ceux qui croient à tout ce qu'on dit
J'aurais préféré une chanson d'amour
Sans un mot déplacé toute en détours
Baignée d'insouciance et sourire en fleur
Mais j'ai comme un haut-le-cœur
J'aime un pays où tout le monde à la parole
Surtout les jeunes qui aiment bien le rock'n'roll
Celui qui brille celui qui mousse et fait des bulles
Belle jeunesse qui rit quand on l'enfume
Toutoudou toutoutoudou
Toutoudou toutoutoudou
Toutoudou toutoutoudou
Toutoudou toutoutoudou
J'aime ce pays j'y peux rien c'est dans ma nature
Je dis tout ça pour faire le malin ça c'est sûr
Tant pis pour moi si après ça on est en brouille
Mais mon amour tu sauras qu'au moins j'ai les boules
Toutoudou toutoutoudou
Toutoudou toutoutoudou
Toutoudou toutoutoudou
Toutoudou toutoutoudou
J'aime ce pays j'y peux rien c'est dans ma nature
J'aime ce pays j'y peux rien c'est dans ma nature
Emi Publishing
Paroles : Kent Cokenstock
Musique : Kent Cokenstock/Jacques Bastello
Au pays des géants
De la race des vivants
Tu gueules au maximum
Que la mort c'est du flan
Le périph' à 200
Trois grammes d'alcool dans le sang
Tu es l'homme qui a vu l'homme
Qui a du cran
Toujours en pleine action
Toujours à faire le con
Ton secret du bonheur
C'est ne jamais dire non
Toutes les femmes en sont
Sauf la tienne
Attention
Si tu pleures c'est de rire
Quand t'es rond
Tout est fun fun fun
Tout est fun
Fun fun fun
Tout est fun
Tout est fun fun fun
Tout est fun
Tout est fun
Tu dis
Y'a pas d'heureux veinards
Y'a pas de vies qui foirent
Il y a ceux qui en ont
Et ceux qui en ont marre
Pourquoi faire des histoires
Pour un tiers ou un quart
Quand le reste du monde
Fait la foire
Tout est fun fun fun
Tout est fun
Fun fun fun
Tout est fun
Tout est fun fun fun
Tout est fun
Tout est fun
Le seul point noir tu vois
C'est ceux qui ne sont pas comme toi
Mais existent-ils en fait
Que peut craindre un athlète
D'un monde parallèle
D'une autre planète
Emi Publishing
Paroles : Kent Cokenstock
Musique : Kent Cokenstock/Jacques Bastello
Pour toutes ces choses les coudes au corps
Entre nos espoirs et nos efforts
Pour tout ce speed pour tout ce stress
Entre le rire et la détresse
Pour toutes ces choses tellement utiles
Quand l'essentiel devient inutile
Pour tous ces rêves en faux skaï
En carton-pâte en ferraille
Je dis que
La passion n'a pas d'âge
Elle reste en tête tant qu'on déménage
Elle a quinze ans elle a vingt ans
Cinquante ans ou cent ans
Elle prend tout ton temps
Si tu lui en laisses le temps
À nos amours
Ho ho ho
À nos amours
Pour tous ces fantômes qui nous obsèdent
Qui nous habitent qui nous possèdent
Pour ces fantoches qui nous entourent
Aux rêves placés vue sur la cour
Je dis que
La passion n'a pas d'âge
Elle reste en tête tant qu'on déménage
Elle a quinze ans elle a vingt ans
Cinquante ans ou cent ans
Elle prend tout ton temps
Si tu lui en laisses le temps
À nos amours
Ho ho ho
À nos amours
Ho ho ho
À nos amours
Ho ho ho
À nos amours
Pour tout ce qui tarde à venir
Ce coup de bol cet avenir
Que l'on repeint encore et sans cesse
Malgré les coups qu'on encaisse
Je dis que
La passion n'a pas d'âge
Elle reste en tête tant qu'on déménage
Elle a quinze ans elle a vingt ans
Cinquante ans ou cent ans
Elle prend tout ton temps
Si tu lui en laisses le temps
À nos amours
Ho ho ho
À nos amours
Ho ho ho
À nos amours
Ho ho ho
À nos amours
Emi Publishing
Paroles : Kent Cokenstock
Musique : François Bréant
J'aimais le manque de tact
De ton innocence
J'aimais la force d'impact
De tes insolences
C'était avant que les nuits des villes
Viennent semer le bordel
Dans nos grands sentiments juvéniles
Les réduisent à l'essentiel
Maudite amitié
Qui me fait marcher
Au fin fond de tes excès
Maudite amitié
Qui me fait t'aimer
Quand je veux te dire "assez"
Si tu te voyais servile
Aux lumières du soir
Quand tu épouses le style
Du chasseur de gloire
Je me fous de draguer la fortune
Il faut que tu comprennes
Tes désirs se perdent dans les thunes
Et dans l'or de tes chaînes
Maudite amitié
Qui me fait marcher
Au fin fond de tes excès
Maudite amitié
Qui me fait t'aimer
Quand je veux te dire "assez"
Qui es-tu au petit matin
Sans grandeur
Avec ta cigarette à la main
Tu te leurres
Rappelle-toi de ces autres matins
Sans pudeur
Avant que l'alcool et les putains
Te donnent l'heure
Tu sais les néons
Ça tue le charme
Et l'on devient vite con
Avant l'alarme
Maudite amitié
Qui me fait marcher
Au fin fond de tes excès
Maudite amitié
Qui me fait t'aimer
Quand je veux te dire "assez"
Maudite amitié
Qui me fait marcher
Au fin fond de tes excès
Maudite amitié
Qui me fait t'aimer
Quand je veux te dire "assez"
Assez
Assez
Assez
Assez
Emi Publishing
Paroles : Kent Cokenstock
Musique : H.P. Huguet
Quand
Au détour d'une nuit blanche
Un déroulement de hanches
Sorti de l'obscurité
Peut modifier le passé
Quel que soit le risque à tenir
Les promesses à courir
Quitte à tout bousiller
Je prends la vie des deux côtés
Impossible d'y résister
Je prends la vie des deux côtés
J'me fous d'être ou non pardonné
Quand
Un désir désamorcé
Continue de dynamiter
Contre toute vraisemblance
Le dédale de mes sens
Quel que soit le prix des soupirs
Ou le coût de l'avenir
Quitte à bien me planter
Je prends la vie des deux côtés
Aucune raison d'hésiter
Je prends la vie des deux côtés
Depuis le jour où contre toute
Attente j'ai suivi la route
Qui va tout droit à l'aventure
À l'aventure
Peut-être un jour je serai vieux
Ou tout simplement moins heureux
Alors pourquoi me brimer
Je prends la vie des deux côtés
Je la veux claire et décodée
La vie des deux côtés
La vie des deux côtés
Je prends la vie des deux côtés
La vie des deux côtés
La vie des deux côtés
Je prends la vie des deux côtés
La vie des deux côtés
La vie des deux côtés
Je prends la vie des deux côtés
La vie des deux côtés
La vie des deux côtés
Je prends la vie des deux côtés
Emi Publishing
Paroles : Kent Cokenstock
Musique : Kent Cokenstock/Jacques Bastello
Parfois nous comptions les heures
Les minutes les secondes
Avant la nuit qui venait
Sans une brune sans une blonde
À l'heure où tout le monde s'embrasse
Au retour d'une journée longue et lasse
À l'heure où tout le monde s'embrasse
Nous rêvions
Nous rêvions d'îles désertes
Ou de très grandes villes
Enfin là-bas où les choses
Sont futiles ou faciles
Nous cherchions des mots d'ordre et des devises
Et le passage secret vers la Terre Promise
En route vers de nouvelles aventures
Entre la fiction et l'azur
En route vers nos plus belles aventures
Loin des rêves en demi-mesures
L'appartement n'était qu'un
Vaste champ de bataille
Nous étions les soldats d'un
Opéra de pagaille
Nous pensions à rien nous pensions à tout
Je crois qu'en fin de compte nous avions faim de tout
En route vers de nouvelles aventures
Entre la fiction et l'azur
En route vers nos plus belles aventures
Loin des rêves en demi-mesures
Un jour on est assis là
Table de restaurant
Un bébé la Toyota
On rentre dans le rang
C'est pas si loin la Terre Promise
Pour t'y conduire je vendrais ma chemise
Mais ta vie tient-elle toujours dans une valise
En route vers de nouvelles aventures
Entre la fiction et l'azur
En route vers nos plus belles aventures
Loin des rêves en demi-mesures
En route vers nos plus belles aventures
Loin des rêves en demi-mesures
Emi Publishing
Paroles : Kent Cokenstock
Musique : Jacques Bastello
Chanter l'eau et le chlore
Chanter le sport
Chanter l'import-export
Chanter l'off-shore
Chanter les bateaux qui rouillent
Et qui coulent et nous souillent
Si la poésie moderne est dans nos murs
Elle est dans l'acétylène et le mercure
Si la poésie moderne est dans nos murs
Elle a l'odeur des citernes et des ordures
Chanter les camping-cars
Chanter les stars
Chanter Frédéric Dard
Chanter dare-dare
Chanter le goût de la bière
L'avancée des déserts
Si la poésie moderne est dans nos murs
Elle n'est plus dans la luzerne mais dans la sciure
Si la poésie moderne est dans nos murs
Elle louvoie entre les rengaines et les injures
C'est écrit dans le verre
C'est écrit dans le plomb
C'est écrit à l'envers
À l'avant des camions
C'est dans les satellites
Et dans les sous-marins
Ça fait des parasites
À portée de la main
Si la poésie moderne est dans nos murs
C'est une lésion interne une fêlure
Chanter l'ère des disquettes
Chanter les jets
Chanter tout ce qui se jette
Chanter l'offset
Chanter les informations
Les espions sur le pont
Si la poésie moderne est dans nos murs
Elle est dans l'acétylène et le mercure
Si la poésie moderne est dans nos murs
Elle a l'odeur des citernes et des ordures
Plus dans la luzerne mais dans la sciure
Entre les rengaines et les injures
Emi Publishing
Paroles : Kent Cokenstock
Musique : Kent Cokenstock/Jacques Bastello
Quelle est cette pensée vulgaire
Qui soudain te fait faire marche arrière
Qui fait regarder derrière
À deux pas de la frontière
Qui fait hésiter
Entre la nuit sombre et la vie claire
Qui fait piétiner
Au décollage les rêves les plus chers
Ghetto ghetto
C'est la chanson du ghetto
Ghetto ghetto
C'est la danse du ghetto
Quel est ce sentiment de gêne
Le jour où tu ne peines plus sur tes chaînes
Qui va retenir dans tes veines
Les flots d'une euphorie saine
Qui fait renoncer
À s'asseoir et reprendre haleine
Qui fait repousser
Les germes de violence à la traîne
Ghetto ghetto
C'est la chanson du ghetto
Ghetto ghetto
C'est la danse du ghetto
Ghetto ghetto
Qui te colle à la peau
C'est l'école du manque de pot
Quelle est cette envolée de sons
Semant dans la raison la confusion
Rappelle des couleurs rappelle des prénoms
Coulés dans le béton
Qui fait resurgir
Des blue-jeans et des blousons
Qui refait rugir
La fièvre agrippée au guidon
Ghetto ghetto
C'est la chanson du ghetto
Ghetto ghetto
C'est la danse du ghetto
Ghetto ghetto
Qui te colle à la peau
C'est l'école du manque de pot
Emi Publishing
Paroles : Kent Cokenstock
Musique : Kent Cokenstock/Jacques Bastello
Tout
Peut bien m'arriver
Rien
Ne peut plus me toucher
Tout
Peut recommencer
Rien
Ne pourra m'arrêter
Aujourd'hui
J'écris en fluo sur le gris
Résurrection
Merci
À celles qui m'ont aimé
Merci
À ceux qui m'ont baisé
Car tous leurs sentiments
S'inscrivent en fluo sur l'écran
Résurrection
Chaque jour qui passe
Me rapproche de moi
Chaque jour me place
Bien au-delà des lois
Du balai les sciences
J'écris en fluo sur les sens
Résurrection
Résurrection
Résurrection
Résurrection
Coca-cola et pizzas
Le nez dans le réel
Délinquance et caméras
Le nez dans les poubelles
Tous nos rêves qui s'enrhument
Revendiquent en fluo sur la brume
Une résurrection
Résurrection
Résurrection
Résurrection
Emi Publishing
Paroles : Kent Cokenstock
Musique : Kent Cokenstock/Jacques Bastello
Elle vous croise dans la rue
L'indifférence
Ne vous a jamais vu
L'indifférence
Un homme rétrécit
Devient minuscule
Et se ratatine
Devant les vitrines
L'indifférence
Elle écoute la FM
L'indifférence
N'entend pas les problèmes
Elle s'en balance
Un homme va tomber
Perdu sur un banc
Au coup de sifflet
Reformez le rang
L'indifférence
L'indifférence
L'indifférence
La dernière ligne droite
On est à bout de souffle
Les mains vides moites
On se dit si tu m'aimes
Je peux tenir encore
Je peux courir encore
Tout au fond de l'égout
Attendre la peur
Entendre une voix
C'est le répondeur
L'indifférence
L'indifférence
Elle vous toise dans la rue
L'indifférence
Elle se méfie en plus
Des différences
Un homme se désarme
Armée du Salut
Salue à la ronde
On voit qu'il a bu
L'indifférence
L'indifférence
L'indifférence
L'indifférence
Emi Publishing
Paroles : Kent Cokenstock
Musique : Kent Cokenstock/Jacques Bastello
Comme disait Gabin dans un film de Verneuil
À l'approche de l'hiver quand tombent toutes les feuilles
Dans les rues les rues de Shanghai
Plein de jeunes singes affolés
Par la première neige foutent la pagaille
Pas besoin d'aller en Chine
Sur les bords du Yang Tsé Kiang
Pour voir en débine
Une victime du Big Bang
Non depuis que j'attends mon tour
De voir la mort à l'envers
Je suis dans les mauvais jours
Un singe en hiver
Comme le premier homme dans un film de Kubrick
Quelque part entre le spatial et l'ethnique
Dans les rues de toutes les villes
Plein de jeunes singes rendus fous
Par le bruit des rails foutent la pagaille
Pas la peine d'attendre un signe
Sur la noirceur d'un rectangle
Pour suivre la ligne
D'une victime du Big Bang
Non depuis que t'attends ton tour
De voir la mort à l'envers
Tu es dans les mauvais jours
Un singe en hiver
Macaque gibon gorille guenon
Quel est ton nom
Sigle et slogan
Des clous des dents
La rage la haine
T'enfoncent t'étreignent
Tribus déçues sales teignes
Avant que la connerie t'éteigne
Quel est ton nom
Quel est ton nom
Emi Publishing
Paroles : Kent Cokenstock
Musique : Jacques Bastello
J'aimerais que tu te balances
Encore un peu dans l'insouciance
Ne cède pas à la méfiance
J'aimerais que ça se prolonge
Plutôt que de jeter l'éponge
Même si tu me paies en mensonges
Mais l'amour se lasse de tout
Des coups durs comme des mots doux
Reste encore
Je te jure que je vaux tous les efforts
Je te jure que je serai beau et fort
Si tu veux rester encore
J'aimerais encore faire l'amour
M'oublier dans tous les détours
De ton corps et de tes contours
J'aimerais encore faire le con
Encore te couvrir de visions
Éviter cette collision
Mais si le cœur a ses raisons
La raison a toujours raison
Reste encore
Je te jure que je tuerai tes remords
Je te jure que tu me diras alors
Que tu veux rester encore
Reste encore
Je te jure que je vaux tous les efforts
Je te jure que je serai beau et fort
Si tu veux rester encore
Reste encore
Je te jure que je tuerai tes remords
Je te jure que tu me diras alors
Que tu veux rester encore
Reste encore
Reste encore
Reste encore
SBK songs/Vautour Musique