Journal berlinois

Jeudi 18 juin 2009

 

L'exposition permanente de la Neue Nationalgalerie a été répartie dans d'autres musées pour l'installation d'une installation en cours d'installation. Le hall est complètement vide, les quatre immenses murs vitrés sont couverts de peinture blanche. Il n'y a personne à l'intérieur, excepté un homme au guichet situé assez loin de la porte à tambour. Les pas résonnent dans le silence. L'architecture du lieu et son inoccupation plonge le visiteur dans une scène inédite de PLAYTIME de Jacques Tati. On s'attend à voir surgir M. Hulot, la pipe en l'air et le parapluie à la main.

 

 

À 20h, cocktail de vernissage à l'Ambassade de France pour l'exposition de bandes dessinées franco-allemandes, Comic-Kunst. Frédérique Bertrand, Blexbolex, Michel Galvin, Pierre La Police, côté français ; Atak, Anke Feuchtenberger, Stefano Ricci, Henning Wagenbreth, côté allemand. Tous les artistes sont là, mais je n'en verrai aucun. Je me fais alpaguer sans arrêt par des connaissances qui me présentent à d'autres connaissances et, le vin blanc aidant, ma curiosité se retire pour laisser place à la chasse aux éclats de rire. Les œuvres présentées ici sont plus des tableaux que des planches, plus appropriés au faste du bâtiment.

 

 

Après le cocktail, Patrick de Zadig, Jean Meynard et moi-même atterrissons sur Oranienburgerstrasse pour boire une dernière bière et refaire le monde des relations franco-allemandes.