Journal berlinois

Samedi 13 juin 2009

 

Relevé des mails à l'Edelweiss, le café dans Görlitzer Park. Le temps est superbe malgré un vent toujours tenace. Tous les consommateurs lézardent dehors, au soleil. Je m'installe seul dans la salle vide et fraîche pour un tri rapide du courrier.

 

 

Je vais à la Kulturbrauerei, dans Prenzlauer Berg, où Marc m'a indiqué un magasin de musique. Je recherche un Kaos Pad, gadget de DJ qu'utilisait Jochen Arbeit pour son concert au Maria. Un bidule qui émet des sons étranges. J'en trouve un, pas cher. Pas beau. Me fait l'effet d'une Gameboy dépassée. Est-ce bien utile à mon travail ? Je repars les mains vides et me balade un peu dans le quartier. Je vais chez Eislabor, un petit glacier malgache, je crois, sur la Raumerstrasse, qui fait de très bons sorbets.

 

 

Retour dans Mitte. Je passe chez Fan-tastic, le disquaire de la Friedrichstrasse, pour m'acheter le dernier Costello ; « Ceremony », l'album que Spooky Tooth – groupe des 70's - réalisa avec Pierre Henry ; et une compilation de titres allemands de Dean Reed, l'Elvis passé à l'Est.
18h. C'est l'heure de la lecture que donne Oliver Rohe à la librairie Zadig. Oliver Rohe est un jeune écrivain français installé à Berlin. Il vient de sortir son nouveau roman chez Gallimard, « Un monde en petit ». Je retrouve Katrin Schielke qui connaît Oliver pour l'avoir eu en résidence à Genshagen. On a droit à une lecture d'extraits du livre en français par Oliver, et en allemand par Katja, sa traductrice. Cela donne très envie de le lire.
Nous allons dîner ensuite chez Bötzow, un restaurant, pas loin. Oliver Rohe est très entouré, difficile de lui parler. Nous finissons la soirée dans un club de la Brunnenstrasse. L'ambiance est joyeuse. Beaucoup de monde qui regardent qui les regardent en dansant mollement sur de la musique molle, un brouhaha qui décourage toute tentative de conversation, des bières quelconques. Je me rappelle avoir trouvé ces lieux tellement excitants autrefois. Tout passe.